Michelangelo Galia da Pedone est un artiste. Un artiste à l'état pur. Un artiste qui n'est pas encombré par des styles, par la contemporanéité, par le sujet. Il traverse l'art passionnément
ébloui par ce qui lui semble être les plus grandes œuvres de l'humanité, celles d'Egypte et de la Grèce.
Depuis son regard émerveillé de l'enfant habitant à côté du musée Bardo à Tunis et du jeune apprenti en bijouterie près du Louvre, son rêve de la grande œuvre ne le quittera
jamais, le rêve et le désir de cette œuvre. Même si les chemins de la vie l'ont mené loin de l'art ce désir restait intacte. Et une œuvre complexe, étincelante, mouvementée, chargée et
surchargée s'élabore lentement, pendant des années, set ans pour une sculpture où les bois, métaux précieux et les minéraux s'entremêlent, leur noms seuls font rêver :
ébène, padouk, amourette mouchetée, angélique, kossipo, acajou, argent massif, jade, cornaline, amazonite, lapis lazuli...
Ce travail de sculpture est ponctué par des peintures aux formes puissantes, thèmes d'un imaginaire fécond, couleurs toujours éblouissantes portées par la lumière de la
Méditerranée.
Une expression personnelle se précise lentement et certaines de ces peintures arrivent à la qualité de la grande œuvre d'art.